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Nous avons tenté dans un précédent article de prendre la mesure des tenants et des aboutissants d'une campagne de Child Focus (invitant les enfants abusés à « chatter » avec des professionnelles de l'organisation - hors tout contrôle des services publics) en interrogeant la pertinence et les effets de cette initiative.

Child Focus vient en quelque sorte de récidiver en imaginant une campagne (affiches et clips vidéo) où deux « stars » du « X » en appellent les « spectateurs » à contribuer à stopper la pédo-pornographie sur Internet en signalant les sites concernés.

Nous nous attachons dans cette analyse à démontrer les paradoxes de cette campagne, qui conduit à l'obscénité telle que la définit Herbert Marcuse (c'est-à-dire touchant à des actes non d'impudeur, mais d'impudence), et à la sensure (qui, selon Bernard Noël, est une privation de sens).

Cette analyse fait suite à l'analyse d'une autre campagne de Child Focus ; elles se sont inscrites dans un questionnement politique des méthodes de communication de Child Focus qui ont suscité de nombreuses polémiques.