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Le lundi 10 mars, à l'appel de la FGTB, rejointe par d'autres partenaires en Wallonie, et en front commun à Bruxelles, 15.000 personnes manifestaient dans 17 villes du pays pour protester contre un drame social on ne peut plus prévisible. Après nombre de chômeurs complets indemnisés qui ont déjà commencé à être frappés par la dégressivité de leurs allocations, c'est au tour des personnes qui bénéficient des allocations d'insertion, soit celles qui n'ont pas eu l'opportunité de travailler suffisamment pour avoir droit aux chômage complet, d'être touchées : le 1er janvier 2015, en effet, les mesures décidées par le gouvernement fédéral en 2011 seront d'application. La limitation dans le temps des allocations d'insertion est fixée à trois ans, et le compte à rebours a commencé le 1er janvier 2012. Début 2015, ce sont 50.000 personnes qui seront privées d'allocations, dont une majorité en Wallonie. C'est pour réclamer le retrait de cette mesure inique que les manifestants se sont mobilisés.

Cette analyse cherche dans le fonctionnement du champ du pouvoir les raisons pour lesquelles un certain nombre d'acteurs politiques continuent à défendre cette mesure, contre toute raison apparente.
Qu'est-ce qui, dans ce fonctionnement, contribue à rendre l'Etat parjure, suicidaire, excessivement bureaucratique, et ses serviteurs, en définitive, « désaffiliés par le haut » ?

Le 10 mars 2014, à l'instar des autres régionales, la FGTB Namur appelait ses adhérents à un grand rassemblement devant les bureaux de l'Onem à Jambes pour dire NON aux réformes du chômage.
Une équipe de nos stagiaires cameramen était sur place pour suivre cette action et recueillir quelques témoignages :

Manif 10 02 2014
Visionner le reportage réalisé par les stagiaires de la formation caméraman monteur de RTA (après 18 semaines de formation)


Crédits reportage
Captation : Saïf Fares Iskander
Prise de son : Grégoire Gob
Journalisme et montage : Pauline Mahieux

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