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Pôle de la résistance

9.- Analyse à la demande
Postface - Se former en prison, l'impossible défi ?


Par Jean Blairon, 16374 caractères.
Analyse produite à la demande du CEFOC, annoncée via la newsletter de février 2011 intitulée « Lutter contre la désaffiliation ? » et parue dans Se former en prison, l'impossible défi ?, (sous la dir. de Ph. Pierson), éditions Cefoc, 2010.
Il est possible de commander l'ouvrage sur le site du Cefoc, au lien suivant : http://www.cefoc.be/spip.php?article12.

 

Pratiquer l’éducation permanente dans l’univers carcéral n’est pas gagné d’avance. Car il s’agit d’abord d’appréhender un système pénitentiaire dans lequel les personnes détenues vivent le sentiment d’être niées, de ne plus exister, de ne plus avoir aucun droit. De devenir des « inutiles au monde ».

Dans ce contexte où l’autonomie des individus est mise à mal, quelle est la pertinence et la portée de projets de formation dont l’objectif est de soutenir les personnes dans leur capacité d’être sujets, de se reprendre en main ? A quelles conditions est-ce possible ? Quelles traces ces initiatives laissent-elles chez ces détenus participants ?

Depuis 2002, le Cefoc développe des projets d’éducation permanente en prison. Un peu plus de dix groupes de formation ont été organisés dans les prisons de Jamioulx et de Lantin. A partir de ces démarches, le Cefoc porte dans ce livre un regard critique sur ses propres pratiques. Pour susciter une autre vision sur les enjeux de la formation dans les prisons. Cette recherche du Cefoc a été menée par Jeanine Depasse, Véronique Herman, Marguerite Plennevaux, Claire Stassen et Philippe Pierson.

Jean Blairon signe la postface de ce livre, en montrant pour quel type de luttes ces pratiques agissent.

 

10.- Analyse d'initiative
« En ligne directe » : une autre voix contre le (b)uzzinage des subjectivités

Par Jean Blairon et Jacqueline Fastrès - 14310 caractères.
Diffusion via la newsletter de mars 2011 intitulée « Médias et subjectivation ».
Lire l'article en ligne sur Intermag, dans le champ médiatique du menu « Analyses et Etudes ».

 

Le 3 mars 2011, le Délégué Général aux Droits de l'Enfant, en association avec RTA, a lancé « En ligne directe  » (www.enlignedirecte.be), une banque d'images, de sons et de textes sur l'enfance et la jeunesse en Communauté française, disponible sur l'internet, à destination des professionnels des différents secteurs et institutions qui se préoccupent des jeunes, mais aussi à destination des médias. L'objectif est, dit Bernard De Vos, de faire entendre « une autre voix  dans le débat citoyen et politique à propos des enfants et de la jeunesse » : la voix des jeunes eux-mêmes, mais aussi de tous les services concernés par ces bénéficiaires.

Cette analyse se penche sur les enjeux de cette initiative et les remet en perspective, en la reconnectant aux défis qui étaient ceux des radios libres dans les années 70.

 

11.- Analyse à la demande
Impasses et lignes de fuite

Par Jean Blairon et Jacqueline Fastrès - 8824 caractères.
Analyse produite à la demande du Centre Culturel Régional de Namur (CCR), annoncée via la newsletter de septembre 2011 intitulée « L'enjeu » et parue dans Avis à la population. La rue vous regarde, publication semestrielle du Centre régional de Namur - Thèâtre de Namur, N°1, été/automne 2011.

A disposition sur le site "calameo" au lien suivant :
http://www.calameo.com/books/0007556040da57d66e673

 

Le Centre Culturel Régional de Namur a pris l'initiative d'une publication, Avis à la population. L'ambition, décrite dans l'édito du n°1, est de « rendre compte de l'actualité des secteurs associatifs, culturels et artistiques de notre région mais aussi des dynamiques qui animent des intervenants très différents, d'une association de quartier à un metteur en scène, d'un musicien à un groupe d'habitants ou d'un animateur de centre culturel à un scénographe urbain ». Le CCR a demandé à RTA de poser un « regard oblique » sur ces productions.

En filigrane des textes produits pour ce premier numéro, les auteurs relèvent d'abord les transformations imposées à l'époque moderne à l'art primitif, transformations qui en ont profondément affecté le sens, et auxquelles l'art contemporain s'est attaqué, non sans s'engager dans des impasses. Les multiples récits de projets culturels proposés par des associations diverses démontrent à souhait les modestes mais efficaces tentatives de sortir l'art contemporain de ces impasses. Ensuite, à l'intersection de questions sociales et d'actions culturelles, les auteurs relèvent les lignes de fuite que cherchent les pratiques artistiques relatées dans les récits, afin de résister au formatage des représentations et des fonctions de l'espace public.

 

12.- Analyse d'initiative
Enseignement et aide à la jeunesse : des intersections « essentielles »

Par Jacqueline Fastrès - 22222 caractères.
Diffusion via la newsletter de novembre 2011 intitulée « Enseignement et aide à la jeunesse ».
Lire l'article en ligne sur Intermag, dans le champ éducatif du menu « Analyses et Etudes ».

 

Les secteurs de l'enseignement et de l'aide à la jeunesse se croisent régulièrement, travaillent parfois de concert à des niveaux divers, mais constatent que les ponts entre eux sont bien fragiles et fort méconnus. Cette analyse, en repartant de ce qui fait l'essence même de chaque secteur, pointe deux points d'intersection majeurs : la prévention et l'articulation des pratiques au service des jeunes en difficulté. Des initiatives de terrain illustrent le propos.

 

13.- Analyse à la demande
La formation des volontaires a-t-elle du sens
dans une perspective d'éducation permanente
?

Par Jean Blairon - 14135 caractères.
Analyse produite suite à une intervention pour la Croix-Rouge, annoncée via la newsletter de décembre 2011 intitulée « L'accord ».
Lire l'article en ligne sur Intermag, dans le champ associatif - institutions du menu « Analyses et Etudes ».

 

Cette analyse est la retranscription d'un exposé réalisé lors d'une journée d'étude organisée à l'intention de tous les acteurs du monde associatif par la Croix-Rouge de Belgique le 21-10-2011 « La formation des volontaires : pourquoi ? Comment ? ».
Jean Blairon y aborde la question de la formation des volontaires (et notamment celle de « l'opposition » volontaires/professionnels) par la lorgnette de l'éducation permanente, qui lie la question de la formation des adultes avec les mouvements ouvriers. Pour ceux-ci, la formation est un enjeu central : elle produit un savoir propre et autonome. Elle est liée aussi à un engagement dans la vie associative, et à la manière dont celle-ci s'institue.

 

14.- Analyse à la demande
Formation militante et certification : un équilibre ?

Par Jean Blairon - 29239 caractères.
Analyse produite suite à une intervention pour le CIEP, annoncée via la newsletter de décembre 2011 intitulée « L'accord », paru dans Les Cahiers du CIEP, n°11 - La formation d'adultes : un laboratoire pour l'action collective, p10.
Lire l'article en pdf en ligne sur le site du CIEP.

 

Le 1er octobre 2011, le CIEP/ISCO organisait à Louvain-la-Neuve une journée d'étude intitulée « La formation d'adultes : un laboratoire pour l'action collective ? ». Jean Blairon y abordait la question de l'opportunité d'une certification des formations en éducation permanente, opportunité partiellement contrainte (« il faut bien s'adapter aux exigences du Décret de Bologne ») et incertaine (elle peut provoquer des conflits de légitimité, notamment). Il a choisi d'aborder la question en termes de politique de formation, postulant que toute politique de formation (orientation, choix incarné dans un dispositif) est aussi une formation de politique.
Par une mise en perspective historique et comparative, il emprunte aux Chicanos et à Amilcar Cabral des points de repères en matière de production de savoir dans un mouvement social. Il les oppose ensuite à l'obscénité (au sens marcusien du terme, qui désigne l'impudence plus que l'impudeur) à laquelle on peut être confronté à la lecture d'une UF (unité de formation) en promotion sociale. On y constate en effet un choc entre une logique managériale psycho-pédagogique et une logique critique. Il aborde enfin le rôle de la critique dans l'élaboration d'épreuves pertinentes et équitables.

 

15.- Analyse à la demande
Créer en dialoguant avec l'inexplicable ?

Par Christine Mahy, Présidente du Réseau Belge de Lutte contre la Pauvreté, et Jean Blairon - 14474 caractères.
Analyse produite à la demande de Cosa Mentale « revue d'architecture et de résistance », annoncée via la newsletter de décembre 2011 intitulée « L'accord » et paru le 19 décembre 2011 dans Cosa Mentale - n°spécial 7 - « Architecture et Modestie » - voir le site de Cosa Mentale.
Il est possible de s'abonner à partir du site de Cosa Mentale.

 

Les auteurs ont été sollicités par la Revue Cosa Mentale, qui se définit comme « revue d'architecture et de résistance ». Cette revue « parle d’architecture. Non de sa fabrication pratique, ni de sa description objective. Elle parle de la pensée de l’architecture. Elle est une tentative pour restituer ce qui nous touche et nous fait réfléchir quand nous nous trouvons en face d’elle » (extrait de l'éditorial). Pour un numéro spécial « Architecture et modestie », et au départ de ce thème de modestie, les auteurs formulent et développent trois questions à destination des protagonistes du champ architectural :

  • Peuvent-ils faire preuve de retenue dans la manière de penser (de construire une « cosa mentale »), notamment par rapport aux effets produits par leur industrieuse création ?
  • Peuvent-ils dialoguer d'une manière non normative avec tous les groupes sociaux, et donc avec toutes les esthétiques ?
  • Accepteraient-ils une référence esthétique qui met au premier plan le contact authentique avec une population ?

16.- Analyse à la demande
Dix ans de médiation, dix ans de leçons ? Réflexion sur le travail social à l'occasion de l'anniversaire du Centre de Médiation des Gens du Voyage

Par Jean Blairon - 15129 caractères.
Analyse produite à la suite d'une intervention pour le Centre de Médiation des Gens du Voyage et des Roms en Wallonie (CMGVRW), annoncée via la newsletter de décembre 2011 intitulée « L'accord », à paraître sur le site de l'association.
Publication par les soins de l'association.

 

Le 11 octobre 2011, le Centre de Médiation des Gens du Voyage et des Roms en Wallonie fêtait son 10è anniversaire, lors d'une journée d'étude. Cette analyse est la retranscription de la conclusion de cette journée, assurée par Jean Blairon. En partant de la question du nom que s'est choisi l'association vu comme un catalyseur, et de sa formule emblématique « Gens de partout, gens de chez nous », il expose une analyse des principes de médiation du Centre.

 

17.- Analyse à la demande
Crises et représentations

Par Jean Blairon - 11468 caractères.
Analyse produite à la demande du Centre Culturel Régional de Namur (CCR), annoncée via la newsletter de décembre 2011 intitulée « L'accord », publication par le CCR.
Publication par le Centre Culturel Régional de Namur.

 

En mars 2010, Le CCR de Namur a produit « De quoi voulez-vous vous débarrasser ? » Comment parler de la crise au travers d'une chose qui vous encombre? Tel était le défi lancé à des habitants et associations de la région de Namur. Cela a débouché sur des vidéos, dont la scénarisation a été encadrée par le CCR. Les DVD ont été regroupés dans un coffret. L'analyse de Jean Blairon met en perspective cette création. En repartant de la définition que Michel de Certeau donne de la culture, il analyse la manière dont ce travail s'est opéré, par un travail de déplacements successifs et collégialement acceptés, autour d'un capital culturel mutualisé.

 

18.- Analyse à la demande
Amour de l'art et précocité

Par Jean Blairon et Jacqueline Fastrès - 12333 caractères.
Analyse produite à la demande du Centre Culturel Régional de Namur (CCR), annoncée via la newsletter de décembre 2011 intitulée « L'accord », à paraître dans Avis à la population. L'art dans son berceau, publication semestrielle du Centre régional de Namur - Théâtre de Namur N°2.
A disposition sur le site "calameo" au lien suivant :

http://fr.calameo.com/books/000755604d6e041266108

 

Pour ce second numéro de la revue Avis à la population éditée par le CCR de Namur, la thématique choisie était la précocité éventuelle d'un contact avec l'art. Choisissant un « regard oblique », nous avons relu les expériences proposées dans ce numéro d'un point de vue éducatif. Le fossé semble infranchissable entre les enfants qui sont précocement façonnés aux choses de l'art par leur milieu familial et les autres, qui ne sont même pas conscient du fait qu'ils passent à côté de quelque chose. Cependant, tant une attitude normative (l'initiation forcée, par l'école par exemple, et creusant l'écart entre l'enfant et son milieu) qu'une attitude non normative (qui peut mener à de grave erreurs de jugement) présentent des risques, de même que l'optimum éducatif qui conduit à sur-stimuler l'enfant au nom de son épanouissement total, ou encore que le défaussement de l'apprentissage des adultes sur les enfants. Autant d'attitudes que combattent les expériences décrites dans ce numéro.

 

19.- Analyse à la demande
Le service citoyen dans la logique de « l'intérêt bien compris »

Par Jean Blairon - 9202 caractères.
Annoncée via la newsletter de décembre 2011 intitulée « L'accord ».
Lire l'article en ligne sur Intermag, dans le champ associatif-institution du menu « Analyses et Etudes ».

L'accès des jeunes à une expérience significative de désintéressement (la solidarité active, dont ils sont trop souvent exclus) est-elle dans l'intérêt bien compris des acteurs de l'un ou l'autre champ? Par exemple, dans le champ économique, où le désintéressement paraît particulièrement éloigné des enjeux, mais où la véritable efficacité se joue dans la solidarité entre travailleurs et non dans des méthodes managériales. Ou dans le champ politique, où l'acte désintéressé se retrouve dans le « sens de l'Etat » des politiques. Quant au champ social, où la logique de désintéressement paraît la plus évidente, c'est sans doute là qu'il faut être le plus vigilant pour éviter qu'elle ne soit retournée à son désavantage.


Deux études et une analyse à la demande
Pour une évaluation des services d'accompagnement

Sous la direction de Jean Blairon et de Jacqueline Fastrès.
Etude réalisée à la demande de l'ASAH, à paraître dans la collection «Détournement de fond», aux éditions Couleur livres.

 

Dans le secteur du handicap, les services d'accompagnement ont une place à part, méconnue voire peu reconnue. L’ASAH (Association des services d'accompagnement et d'actions en milieu ouvert pour personnes handicapées) a décidé de produire, à son initiative, une évaluation du travail accompagnement qu'elle promeut. Les services d'accompagnement pour personnes handicapées sont 41 en Wallonie et 21 à Bruxelles. 24 d'entre eux, à l'appel de l'ASAH, sont entrés dans une démarche d'évaluation de leurs pratiques. Leurs motivations : l'impression que le travail d'accompagnement a beaucoup changé, un sentiment d'incompréhension du sens et de la valeur de leur action par les autorités publiques, et enfin, l'envie de redonner au terme d'accompagnement, si galvaudé voire détourné au profit de logiques qui ressortissent plus à du contrôle qu'à de l'aide, le sens que leurs pratiques lui insufflent en silence mais avec efficacité. RTA a été sollicité pour les soutenir dans cette démarche.

Deux études et une analyse ont été consacrées à cet objectif. Le tout fera l'objet, en 2012, d'une publication aux éditions Couleur livre. L'ouvrage s'intitulera « Pour une évaluation des services d'accompagnement ».

Au départ de trois récits d'actions collectés auprès de chacun de ces services (l'action emblématique de leur travail, la plus nouvelle, la plus difficile), l'équipe de recherche a constaté qu'il existe une identité partagée par les services et a tenté d'en rendre compte dans ses diverses facettes.

Ce qui l'a amenée à identifier deux zones d'écarts avec la vision habituellement véhiculée à propos de l'accompagnement.

Une première étude est consacrée aux visées et aux pratiques des services d'accompagnement - 126 637 caractères

Elle vise à interroger les fausses évidences de l'individualisation des pratiques, qui est souvent présentée comme un de leurs traits caractéristiques (un travail à la demande, au cas par cas, s'exerçant avec la personne elle-même) ; certes ces dimensions sont bien présentes, mais les récits d'action nous invitent à en rendre raison d'une manière à la fois plus nuancée et plus complexe.

Une seconde étude est consacrée au travail métonymique des réseaux -
114 612 caractères

Elle explore la deuxième zone d'écart portant sur la césure qui est souvent faite entre l'aide individuelle, l'action collective (qui s'adresse à des groupes de personnes, comme l'organisation de loisirs collectifs) et l'action communautaire (qui vise une transformation de l'environnement des personnes handicapées). Or les pratiques d'accompagnement enchaînent dans des séquences diverses et variables des formes différentes de réseau, et une partie de la pertinence et de la cohérence de ces pratiques se joue dans le caractère approprié ou non de cet enchaînement.

20.- Analyse finale Travail social et dévoiement - 22 487 caractères

Les deux zones d'écart communiquent elles-mêmes dans des configurations multiples, l'une pouvant contenir l'autre et inversement. En tentant cette relation, on peut prendre la mesure de plusieurs facteurs d'incompréhension ou de porte-à-faux qui sont de nature à expliquer les difficultés ressenties par les responsables de services et qui sont pour partie à l'origine de leur demande. Ce point fait l'objet d'une analyse finale, Travail social et dévoiement (22487 caractères).

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