Nos productions 2025
en éducation permanente
Chapitre I - Nos analyses et nos étudesChapitre II - Nos servicesChapitre III - Notre centre de documentation |
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Par Jacqueline Fastrès, Anne-Sophie Fontaine et Philippe Mahoux Lire l'analyse en ligne sur Intermag, publiée en février, lire l'analyse en pdf. |
Les mesures annoncées par les différents gouvernements qui se sont mis en place depuis les élections du 9 juin 2024 ne laissent pas d’inquiéter sur l’avenir proche et moins proche.
Nous avons voulu faire le point sur ce que la société a à perdre dans ce qui nous apparaît comme une sape de ce que le grand sociologue de la question sociale, Robert Castel, a qualifié de « propriété sociale ». Repartant de la manière dont cette propriété sociale s’est constituée et dont tout un chacun d’entre nous, quel que soit son statut, en bénéficie encore aujourd’hui, nous avons voulu montrer ce que les changements annoncés signifient en termes d’enjeux et de transformation du modèle de société dans laquelle nous vivons.
Cette première analyse sera suivie d’autres, qui mettront le focus sur des éléments dont, isolés, on ne prend pas nécessairement la mesure, mais qui, comme dit l’adage « les petites rivières font les grands fleuves », risquent de produire des conséquences en cascade encore difficiles à mesurer mais qui, sans aucun doute, feront du dégât, en particulier chez les plus fragiles et démunis que le néo-libéralisme a déjà laissés au bord du chemin.
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Par Christine Mahy, Jacqueline Fastrès et Jean Blairon Lire l'analyse en ligne sur Intermag, publiée en mars, lire l'analyse en pdf |
RTA, en étroite collaboration avec le RWLP, a réalisé, en 2023, une première recherche participative sur le thème de la signification sociale de l’argent, intitulée « Mémo sur l’argent des pauvres ». Nous avons souhaité faire état des exigences particulières qu’une « recherche participative » comporte, par rapport à d’autres types de recherches ou d’études. Ce sont ces exigences et l’interprétation réflexive que nous en avons construite que nous essayons de partager dans cette analyse.
En effet, nous trouvons que la dimension participative peut faire l’objet d’un abaissement du seuil d’exigence défini dans l’arrêté (par exemple lorsqu’on fait équivaloir automatiquement recherche-action et recherche participative) ou être voilée par une relation idyllique ou magique de l’expérience, comme si la construction collective de savoirs pouvait être garantie par la seule décision d’y procéder, décision qui peut elle-même constituer une manifestation de condescendance de la part des professionnels de la recherche.
C’est la raison pour laquelle nous avons tenté de repérer les types d’épreuves qu’une telle expérimentation doit s’imposer pour passer la barre de la recherche réellement participative.
L’ABFRIS publie « Mémo sur l’argent des pauvres » dans sa nouvelle collection PEPITES (Publications d’Expériences Partagées dans l’Intervention, le Travail et l’Enseignement du Social).
Le 14 mars 2025, une rencontre à été organisée entre les membres de l’ABFRIS et l’équipe de recherche, au siège du RWLP.
Commander l’ouvrage : https://www.abfris.be/shop/
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Par Jacqueline Fastrès, Anne-Sophie Fontaine et Philippe Mahoux Lire l'analyse en ligne sur Intermag, publiée en avril, lire l'analyse en pdf |
Ce 17/04/2025, la FGTB a décidé d’introduire un recours devant le tribunal du travail contre la réforme du chômage menée par le gouvernement fédéral limitant dans le temps les allocations de chômage. L’argumentaire du syndicat invoque l’article 23 de la Constitution, qui garantit à chacun de « mener une vie conforme à la dignité humaine ».
C’est aussi autour de cet article de la Constitution que nous articulons cette analyse, en relation avec la (les) question(s) du travail.
Dans le programme politique de la majorité Arizona, cette question du travail tient une grande place, dans tous ses aspects (conditions de travail, de chômage, de pensions,…) et types de travailleurs et travailleuses, de la jeunesse à la vieillesse.
Dans une précédente production, nous nous sommes basés sur les travaux de Robert Castel à propos de trois types de propriété que les luttes sociales ont permis d’assurer aux individus : la propriété de soi, la propriété privée et enfin la propriété sociale, qui s’incarne dans la sécurité sociale, les services publics et les corps intermédiaires. Nous y faisions un premier point sur ce que la société a à perdre, en termes de propriété sociale, avec les mesures des gouvernements fédéral et fédérés.
Dans cette analyse-ci, nous montrons comment, autour de la question du travail, les différentes mesures décidées par la majorité Arizona sapent les trois types de propriétés des travailleurs et travailleuses.
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Par Jacqueline Fastrès Lire l'analyse en ligne sur Intermag, publiée en juin, lire l'analyse en pdf |
« L’évaluation des impacts » de l’action publique, qu’elle touche les administrations ou les associations, a le vent en poupe depuis quelques années, et plus encore à présent, avec les mesures d’économies budgétaires qui se préparent.
Mais la dimension cynégétique de la chasse aux impacts nous paraît peu appropriée à une réelle démarche d’évaluation.
L’exigence de réflexivité par rapport aux actions mises ou à mettre en place est une bonne chose ; elle n’est d’ailleurs pas neuve. C’est en effet le rôle des institutions de se mettre au-dessus de la mêlée et de justifier la légitimité de leurs décisions et de leurs actions.
Mais l’exercice de la réflexivité, pour être effectif, doit lui-même faire l’objet de réflexivité, en respectant un certain nombre de processus, de critères et d’épreuves.
Cette analyse s’attache à identifier les écueils à éviter dans le développement de cette exigence, et à proposer des pistes pour la mise en œuvre d’une réflexivité de second niveau, en nous appuyant sur l’expérience de l’éducation permanente en la matière.
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Par Anne-Sophie Fontaine, Jacqueline Fastrès et Philippe Mahoux Lire l'analyse en ligne sur Intermag, publiée en juin, lire l'analyse en pdf |
Depuis l’adoption du Code de la prévention, de l’aide à la jeunesse et de la protection de la jeunesse, entré en vigueur en 2019, la politique de prévention a pris une place plus importante.
Son objectif est de permettre aux jeunes vulnérables et à leurs familles de bénéficier de supports (comme les qualifierait Robert Castel), leur permettant d’atténuer les difficultés éducatives rencontrées sans entrer d’emblée dans des prises en charge plus lourdes. La prévention comprend deux dimensions, l’une éducative (concernant des situations individuelles), l’autre sociale (visant une action sur l’environnement social des jeunes et des familles, afin de le rendre moins hostile pour les plus vulnérables). Or c’est cette facette de la prévention qui est menacée d’affaiblissement.
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Par Jacqueline Fastrès, Anne-Sophie Fontaine et Philippe Mahoux Lire l'analyse en ligne sur Intermag, publiée en juin, lire l'analyse en pdf |
Cette analyse se penche sur le sort des jeunes vulnérables qui, arrivant à la majorité après une prise en charge en aide à la jeunesse, devraient en principe entrer dans le système de propriété sociale des adultes.
Mais les mesures de la coalition Arizona destinées aux jeunes rendront le parcours du combattant des plus mal lotis en supports encore plus problématique qu’auparavant. Ce « point de passage » fondamental de la vie de mineurs à celle de majeurs se verra fortement impacté : scolarité, logement, travail, autant de domaines qui leur seront plus inabordables encore ; quant aux protections dont leurs aînés ont pu bénéficier, elles s’amenuisent également. On peut parler, en ce qui les concerne, de réel mirage de propriété sociale, voire même de désappropriation.
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Par Anne-Sophie Fontaine, Jacqueline Fastrès et Philippe Mahoux Lire l'analyse en ligne sur Intermag, publiée en octobre, lire l'analyse en pdf |
Le 24 septembre 2025, RTA s’associait à la marche pour l’emploi de qualité, manifestation organisée en front commun syndical CSC-FGTB. En février 2025, nous consacrions une première analyse aux multiples coups de butoir assenés à la « propriété sociale ». Ces derniers mois, les questions liées à l’emploi ont occupé le devant de la scène et illustré à bien des égards la forme que pouvaient prendre ces atteintes à toute une série de droits. Le tournant néolibéral opéré depuis une trentaine d’années semble aujourd’hui prendre une ampleur inédite, témoignant d’un recul de l’intervention publique.
Le désengagement de l’État concerne non seulement l’emploi mais également d’autres matières et droits fondamentaux dont le droit au logement.
Si la mesure de réduction des droits d’enregistrement entrée en vigueur en janvier 2025 a fait parler d’elle, le projet de réforme du logement social annoncé dans la déclaration de politique régionale wallonne n’a quant à lui été que peu évoqué, si ce n’est sous l’angle de l’introduction du « loyer chaud », depuis l’arrivée au pouvoir de l’actuel Gouvernement wallon. Il soulève pourtant toute une série d’inquiétudes que nous proposons d’aborder dans cette analyse.
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Par Jacqueline Fastrès Lire l'analyse en ligne sur Intermag, publiée en octobre, lire l'analyse en ligne -Analyse publiée dans la revue démocratie, n°9 septembre 2025 - |
En mai 2025, la réforme des médias de proximité proposée par la ministre Jacqueline Galant (MR) annonce une reconfiguration profonde du paysage audiovisuel local. Réduction du nombre de télévisions, baisse des financements publics, incitation à la privatisation : l’esprit des télés locales est mis à l’épreuve. Derrière ces mesures, c’est une certaine idée du média libre qui vacille.
Pour en comprendre les enjeux, il faut revenir à leur genèse. Toute institution porte en elle les traces de son désir fondateur – sa phase instituante. La revisiter permet d’envisager l’avenir des médias libres comme outils d’émancipation, de lien social et de démocratie.
A lire aussi
14 novembre 2025 - Réuni en Collège d’avis au CSA (Conseil Supérieur de l'Audiovisuel), le secteur audiovisuel a analysé l’avant-projet de décret relatif à la réforme des médias de proximité :
https://www.csa.be/172945/projet-de-reforme-des-medias-de-proximite-le-secteur-remet-son-avis/
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Par Jacqueline Fastrès Lire l'analyse en ligne sur Intermag, publiée en avril, lire l'analyse en pdf |
En juillet 2025, on commémorait le quatrième anniversaire des dramatiques inondations qui avaient touché si durement la Wallonie. Le 11 juillet, le RWLP réunissait à Verviers un groupe de personnes originaires des localités les plus frappées dans la province de Liège. Cette initiative voulait se distancier d’une simple commémoration, en donnant la parole aux premiers intéressés.
Cette analyse se propose d’aborder la mémoire de cet événement traumatique ; passé le temps des reportages télévisés quotidiens de 2021 et des mobilisations importantes, que reste-t-il, en dehors des dates anniversaires, de ce que les gens ont vécu hors champ spectaculaire ? Comment passer du tragique fait divers à une question publique, c’est-à-dire à ce qui fait passer des épreuves individuelles au statut de questions générales ou généralisables dont devrait se saisir politiques et pouvoirs publics ?
Dans une première partie, cette analyse explore la question de la mémoire, de sa nécessité et de ses limites, d’un point de vue historien. Dans un second temps, au départ de la journée organisée par le RWLP le 11 juillet, elle examine cette tentative de passage de la simple commémoration à des procédures de démocratie dialogique, en engrangeant les recommandations des premiers experts malgré eux de la catastrophe.
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Par Anne-Sophie Fontaine Lire l'étude en ligne sur Intermag, publiée en octobre, lire l'analyse en pdf |
En juillet 2025, on commémorait le quatrième anniversaire des dramatiques inondations qui avaient touché si durement la Wallonie. Le 11 juillet, le RWLP réunissait à Verviers un groupe de personnes originaires des localités les plus frappées dans la province de Liège. Cette initiative voulait se distancier d’une simple commémoration, en donnant la parole aux premiers intéressés.
Dans une analyse précédente nous nous penchions sur le processus de mobilisation des mémoires et des personnes, cette seconde production consiste en une analyse des récits des participants à cette rencontre : sinistrés, riverains, personnes ayant porté secours des semaines durant, représentants politiques, culturels, associatifs des localités les plus touchées. Il s’agissait de prendre en compte les vécus encore traumatiques des victimes, ainsi que d’entendre leurs analyses : de leurs points de vue propres mais aussi de leurs revendications.
En d’autres termes, elle propose un regard analytique sur les mécanismes d’injustice si ce n’est de domination qui se sont abattus sur les sinistrés, notamment via des logiques d'hyperprofits (qui guident assurances et promotion immobilière, parfois avec un cynisme total). Elle s’interroge aussi sur la tendance à l'individualisation des inégalités sociales. Mais elle aborde aussi le processus de subjectivation en guise de résistance.
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Par Jean Blairon Lire l'analyse en ligne sur Intermag, publiée en novembre, lire l'étude en pdf |
Nous avons déjà publié une série de recherches sur la vie associative, menées par J. Blairon, J. Fastrès et Ph. Mahoux :
- Une démocratie sans associations? ;
- L’associatif est-il (encore) manifestable? ;
- Controverses sur l'identité associative ;
- Le fait associatif dans l’histoire.
Dans cette étude, l'auteur tente de poursuivre ces travaux, avec en ligne de mire quelques-unes des questions qui se posent aujourd’hui en matière de vie associative.
- La vie associative possède-t-elle une spécificité, à savoir constitue-t-elle un microcosme particulier qui exige des agents qui la font exister un engagement et des croyances qui sont propres à ce microcosme?
- La vie associative joue-t-elle un rôle dans la production de la société?
- Quelle est la structure de cette vie associative, qui en fait partie, quelles sont les relations entre les groupes éventuels qui la composent? Quelle place y tient le secteur de l’éducation permanente?
- La vie associative est-elle l’injuste et inutile bénéficiaire d’un assistanat - d’un luxe qu’on ne pourrait plus que difficilement se permettre comme plus d’un parti politique l’évoque très régulièrement aujourd’hui, alors que des recherches établissent que les entreprises, même mondialisées, qui poursuivent exclusivement le profit de leurs actionnaires peuvent être bénéficiaires de toutes sortes d’aides publiques, au point que certains les considèrent comme les destinataires d’un assistanat d’État qui ne dit pas son nom et dont on ignore l’ampleur réelle?
- Le soutien à la vie associative ne doit-il pas plutôt être considéré comme un investissement public?
C’est à partir de la situation de la Belgique francophone que ces problématiques seront abordées et plus particulièrement au départ des missions publiques que la Fédération Wallonie-Bruxelles confie aux associations d’éducation permanente.
Voir aussi : "Dossier: l'associatif, un espace concédé en sursis?"
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Par Laurence Watillon Lire l'analyse en ligne sur Intermag, publiée en novembre, lire l'analyse en pdf |
En février 2024, une réforme est mise en place pour inscrire légalement davantage de droits pour le patient en vue de renforcer sa position dans le système de santé et d’être en mesure de prendre des décisions sur la manière dont se déroulent ses soins. Structurellement inégale, longtemps modelée de manière paternaliste, la relation entre les patients et les prestataires de soins a évolué ces dernières décennies, notamment sous la pression des associations de patients. Alors que le gouvernement fédéral et le gouvernement wallon annoncent des mesures d’économies ambitieuses en matière de santé, il nous paraît essentiel de poser la question de ce que deviennent nos droits fondamentaux à être soigné dans le respect de la vie humaine et de la dignité.
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Par Jacqueline Fastrès Lire la recherche participative en ligne sur Intermag, publiée en novembre - la restitution publique a eu lieu à Namur le 20 novembre 2025 |
Pendant plus de 18 mois, un groupe de Témoins du Vécu Militants (TVM) du Réseau Wallon de Lutte contre la Pauvreté ont participé à une expérimentation lancée par la coopérative Paysans-Artisans, basée à Floreffe, près de Namur. Ces TVM, habitant le Grand Namur, ont reçu une carte de réduction de 50 % (leur permettant une économie de 25 € par semaine environ) pour faire leurs achats dans des magasins de la coopérative.
RTA a accompagné cette expérimentation tout du long dans le cadre d’une recherche participative en éducation permanente.
Nous avons choisi ce titre pour cette recherche participative parce que le terme «alimentation» nous a paru un peu réducteur, par sa polysémie même, en confinant la question à ses dimensions biologiques ou techniques, alors que bien d’autres aspects sont en jeu. Ces aspects, culturels, économiques, sociaux, environnementaux, solidaires, mais aussi symboliques, ont été abordés lors de l’expérimentation, à travers des réunions régulières, des explorations culinaires, des visites de terrain, des rencontres parfois insolites mais toujours instructives, des partages divers.
Et ce que cette expérimentation a montré, c'est qu'elles en avaient du pouvoir, les vivres, quand on en dispose en suffisance et de qualité: pouvoir de redonner le goût (et pas qu'à la nourriture), d'améliorer la santé, de restaurer du lien, de la confiance en soi, de l'audace d'aller vers autre chose, vers plus de mixité sociale; pouvoir de la redécouverte d'un monde qu'on croyait perdu, celui de la proximité; pouvoir de la solidarité avec les paysans et artisans et partage de leurs combats; pouvoir pour les producteurs et les consommateurs de refuser un état de fait de domination imposée de l'agro-alimentaire, etc. C'est toute une variété de pouvoirs que le droit à une alimentation de qualité donnerait à toute une frange de la population privée de richesses, et notamment de celle de pouvoir participer pleinement à la société.
+ Support visuel de présentation - site en construction, consultable : retrouvez déjà les textes des TVM, les dates de visites de terrain, réunions et quelques photos.
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Par David Bodart Lire l'analyse en ligne sur Intermag, publiée en décembre, lire l'analyse en pdf |
Au cours de l’année 2025, nous avons été sollicités par le Relais Social Urbain Namurois (RSUN) afin de réaliser un reportage sur son service Housing First à l’occasion de ses dix ans d’existence. Ce service s’occupe de reloger des personnes en situation de sans-abrisme dans la capitale wallonne et de leur garantir ensuite un accompagnement prenant différentes formes.
En ces temps où le sans-abrisme progresse en Belgique – malgré la signature par la Belgique de la Déclaration de Lisbonne visant à travailler à mettre fin au sans-abrisme d’ici 2030 – et où certaines formes d’accompagnement social sont fortement remises en question par une partie de la classe politique Belge, il nous a paru intéressant de profiter de ce projet pour revenir sur cette forme d’accompagnement dans la sortie du sans-abrisme.
Notons que le 19 novembre 2025, le Réseau Wallon de Lutte contre la Pauvreté, aux côtés de personnes sans chez-soi et ex-sans chez-soi, d’Action Logement CharLie, du DAL, de Culture et Développement ASBL et de SALSA, était dans les rues de Namur pour rappeler que les sans chez-soi ne sont pas sans droits. Voir l'article "Le droit de vivre ne commence pas sur un trottoir!" https://rwlp.be/le-droit-de-vivre-ne-commence-pas-sur-un-trottoir/.
Dans le cadre d'un événement de mémoire des inondations de 2021, RTA a été sollicitée par le Réseau Wallon de Lutte contre la Pauvreté (RWLP) afin de réaliser une captation audiovisuelle d’une table ronde avec les personnes sinistrées. La vidéo qui en a été extraite a notamment été diffusée dans une exposition consacrée aux inondations dans le cadre de la journée mondiale de lutte contre la pauvreté, le 17 octobre 2025. Elle a permis aux personnes ayant subi les inondations de rendre compte de leur expérience et de leur réalité d’aujourd’hui, parfois invisibilisée dans le champ médiatique. Cette production vidéo sert également de support permettant de susciter le débat sur l’action politique à entreprendre face à ce type de catastrophe. Une juste mémoireLa vidéo témoigne d'un nécessaire mais subtil travail de mémoire, en dehors de toute forme de spectacularisation médiatique ou politique, empreint de pudeur et de sobriété. La rencontre du 11 juillet 2025 retracée en images dans cette vidéo a donné la parole aux premiers intéressés : les personnes sinistrées, les témoins, les bénévoles qui sont venus soutenir et prêter main-forte, les associations qui ont accompagné les populations impactées et aidé à l'évacuation des déchets, au nettoyage et à la reconstruction. Cette rencontre a été un espace de démocratie dialogique. Vers un processus de subjectivation : se faire entendreSi les victimes et témoins qui s'expriment renvoient des réalités de terrain et d'existence parfois très rudes, ils et elles portent également collectivement des demandes et propositions pour rompre avec l'isolement généré par la complexité administrative ou par la toute-puissance des compagnies d'assurance, pour pouvoir prendre part à la reconstruction et au réaménagement de la vallée ainsi qu'à l'élaboration de plans de crise à activer lors d'éventuelles autres catastrophes climatiques. Cette vidéo se fera l'écho de leurs recommandations. RÉALISATION
Le Réseau Wallon de Lutte contre la Pauvreté (RWLP) a demandé à RTA de réaliser deux vidéos dans le cadre de la journée mondiale de lutte contre la pauvreté. Cette année, l’accent a été mis sur deux thématiques : le droit à l’alimentation et la mémoire des inondations de 2021. Le droit à l'alimentation
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Rencontres et accompagnements au Centre de documentationNous avons accueilli et accompagné des étudiants (AS et ES) dans leur travail de réflexion sur leur TFE. Orientés par un promoteur ou par nos partenaires, nous leur facilitons l'accès aux ouvrages - papiers ou dématérialisés. Un espace leur est réservé pour la consultation. Lieu transversalUn projet sur le parcours des stagiaires dans notre centre d'insertion socio-professionnel a pris place au sein du centre de documentation - nous reviendrons sur ce projet en 2026. Acquisitions de l’année 2025
Changer : Methode
Visite en vidéo https://vimeo.com/709087328
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