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Les gilets jaunes qui ont surgi à la une des médias depuis quelques semaines, tant en France qu’en Belgique, font couler beaucoup d’encre par plus d’un trait : la soudaineté du surgissement, l’ampleur de la mobilisation, tant en nombre qu’en durée, la variété des profils des manifestants, le refus de se structurer et d’avoir des porte-parole, entre autres. Beaucoup s’interrogent : s’agit-il d’un mouvement, au sens que donne à ce terme la sociologie de l’action ?

Jean Blairon pour sa part préfère relever les questions que l’action collective des gilets jaunes, quelle que soit la qualification qu’on lui donne, pose en référence à l’éducation permanente, appelant un exercice de réflexivité sur les engagements et les enjeux des associations dont l’éducation permanente est justement la mission.

Ainsi, la place donnée à la question sociale qui se lit dans les revendications des gilets jaunes ; la diversité des traductions politiques qui sont proposées à l’intérieur d’une même mobilisation ; la relation défiante du groupe à sa représentation par un porte-parole ; la vision de la participation politique ; les enjeux politiques d’un changement de paradigme autour du « nous solidaire » ; autant de questionnements à saisir par l’éducation permanente en entrant en relation avec les gilets jaunes.

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