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Cette analyse a été réalisée à l’occasion d’un colloque organisé en juin 2019 par l’institut de promotion sociale Lallemand à Bruxelles. Le thème en était « Quel rapport entre la représentation des idéaux professionnels et les enjeux de l’éducation (permanente) ? ».
La fierté professionnelle peut reposer sur plusieurs composantes, qui dépassent la tâche en elle-même et qui incitent le travailleur à se dépasser, à se dépenser. Toutefois, cette fierté peut être aussi détournée par le management, qui impose une concurrence généralisée sur fond d’adhésion contrainte à des valeurs dictées d’en haut, ou elle peut aussi être marquée par l’incertitude ou le doute, dans des professions qui sont socialement peu valorisées. Cela peut être le cas du métier d’éducateur.


Jean Blairon propose d’aborder la question sous l’angle de l’analyse institutionnelle, et de lire le local au départ du global.
Et le global, c’est d’abord une société du « bougisme » généralisé. Le changement récurrent est de plus en plus prôné, voire imposé. Ne pas bouger, ce serait résister à la modernisation.
Dans le social, on sait combien les politiques d’activation surfent sur cette obligation de (se) bouger, qui condamnent nombre de personnes à courir après un « projet » souvent proche du mirage.
Dans ce cadre, la question du rôle politique des éducateurs se pose comme centrale. Où mettront-ils leur fierté professionnelle ?

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