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Le titre de cette analyse se réfère à l’ouvrage de John Dewey, Le public et ses problèmes, écrit en 1926. Si cet auteur est ici convoqué, c’est qu’il est frappant de constater que l’analyse qu’il y faisait des problèmes politiques vécus à cette époque résonne étonnement encore de nos jours, et que les principes de recul réflexif qu’il y proposait gardent toute leur pertinence.

Le début de 2019 est marqué par toute une série de manifestations et d’actions (gilets jaunes, jeunes pour le climat, grève générale du 13 février), qui peuvent être interprétées de manières diverses. Les améliorations recherchées semblent de deux ordres, requérant :

  • un changement de politiques, soit d’orientations ;
  • un changement de la politique, soit de fonctionnement. C’est ce second point qui sera ici examiné.

La tendance majoritaire de nombreux commentaires est en effet de pointer le personnel politique comme source de tous les maux, et d’en appeler à des dispositifs considérés comme plus démocratiques.

Pour Dewey, pour évaluer une politique, il faut analyser les conséquences qu’elle produit. C’est à cet exercice que Jean Blairon tente de se livrer, pour garder une vigilance critique par rapport aux conséquences possibles des changements de la politique que l’air du temps semble trouver d’office vertueux.

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