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Dans notre pays, le vote « à la proportionnelle » implique la plupart du temps la constitution de coalitions qui peuvent être dotées de plus ou moins d’évidence ; certaines ont même été décrites, on s’en souvient, comme « contre-nature ».

Les élections législatives du 26 mai 2019 n’ont pas échappé aux argumentaires dominés par le recours à la figure logique de la disjonction, où les termes de l’opposition sont présentés comme incompatibles : continuer la politique socio-économique menée au fédéral ou la stopper ; prendre en compte ou non l’urgence climatique, etc.

Cependant, cela alimente aujourd’hui la déception ou la défiance envers « la politique », soit en l’occurrence envers l’exercice légitime d’un pouvoir dans une démocratie. Comment prendre du recul par rapport à cette attitude déceptive ?

Il nous a paru pertinent de nous imposer à nous mêmes un recul réflexif, en nous donnant pour tâche d’explorer une question qui pourrait être formulée comme suit : « à quelles conditions, de notre point de vue, la constitution de majorités non homogènes pourrait-elle nous paraître légitime, même si elle intervenait entre des partis que l’on perçoit ou qui se sont perçus comme de farouches adversaires ? »

Analyse parue et accessible sur le Vif en ligne

Elle est également parue et accessible sur le site du RWLP